lundi 21 mai 2012

À Berlin, Pierre Moscovici assure que la France réduira son déficit public

Lors d'une conférence de presse à Berlin, le ministre des Finances Pierre Moscovici (au centre) a assuré que la France respectera son engagement de réduction du déficit public dès 2013 et reviendra à l'équilibre budgétaire en 2017. Par Dépêche (texte) AFP - La France respectera ses engagements de réduction du déficit public dès 2013 et reviendra à l'équilibre budgétaire comme promis en 2017, a déclaré lundi le nouveau ministre des Finances Pierre Moscovici à Berlin. "Les engagements qui ont été pris par le président François Hollande pendant sa campagne en matière de finances publiques seront tenus", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, tout en réitérant l'intention de Paris de "mettre sur la table" toutes les solutions pour doper la croissance dans la zone euro. Le Français a expliqué avoir "informé" son homologue allemand des "projets du gouvernement". Il a ajouté qu'il présenterait cet été une loi de programmation des finances publiques traçant le "cheminement", "contraignant", vers "le retour à l'équilibre en 2017". Concernant "la promesse de ramener les déficits en dessous de 3% du PIB en 2013", "nous nous tiendrons à nos engagements", a assuré Pierre Moscovici, malgré les prévisions de la Commission européenne qui s'attend à un dérapage budgétaire en France. Les deux ministres ont aussi évoqué "les mesures possibles pour relancer la croissance en Europe", selon le Français, citant "l'amélioration de la compétitivité" et le "soutien aux investissements". Il a repris les propositions de François Hollande: renforcement du capital de la Banque européenne d'investissement, meilleure mobilisation des fonds structurels européens, "project bonds", ou emprunts européens pour financer des projets, et taxe sur les transaction financières. "Il faut que les 28 et 29 juin nous obtenions des résultats", lors du sommet de l'Union europénne, a-t-il insisté. Prié de dire si la question des euro-obligations, dont l'Allemagne ne veut pas, avait été débattue, Pierre Moscovici a dit en avoir "parlé" mais que chacun avait "confirmé sa position connue". "François Hollande a l'intention de mettre tout sur la table", mais "pour nous, c'est une idée forte", a-t-il ajouté.

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