L'Espagne n'arrive pas à retrouver la confiance des investisseurs. Les marchés financiers manifestent leur doute sur la capacité du pays à redresser ses finances. Toutes les places financières européennes ont plongé, celle de Paris est retombée à son plus bas niveau depuis le début de l'année, avant de se redresser légèrement.
Madrid est donc au coeur des préoccupations. Son déficit 2011 est plus fort que prévu. Et pour 2012, les marchés anticipent une forte récession. Face à tant d'incertitudes, c'est le pessimisme qui l'emporte au point d'évoquer une éventuelle restructuration de la dette espagnole, ce dont Madrid ne veut pas entendre parler.
Par effet de domino, l'Italie a vu ses taux d'emprunts courts doubler en un mois, ils sont passés de 1.40% à 2.84%. Sans croissance, sans soutien de la BCE, l'Italie et l'Espagne risquent d'avoir des difficultés pour se refinancer. De quoi inquiéter les investisseurs sur les prochaines échéances.
Pour le moment, la France est épargnée, ses taux ont très légèrement augmenté alors que ceux de l'Allemagne sont historiquement bas.
Hier, les Bourses ont rebondi, grâce aux propos rassurants de la Commission européenne et de la BCE, Banque centrale européenne, pour qui l'envolée des taux espagnols n'est pas justifiée au vu des fondamentaux de son économie.
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